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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 00:40

Partir... Un verbe qui peut être plein de promesses ou susciter la crainte.

  Partir

écrit par Véronique Salinas, illustré par Camilla Engman, publié par Rue du Monde, 2013, 15 €


Cet album propose aux plus jeunes d'imaginer l'angoisse que peut ressentir un enfant jeté dans un environnement inconnu qu'il ne comprend pas et qui ne le comprend pas.

voir la critique de Sophie Pilaire sur le site de Ricochet  ICI

Attention ! L'éditeur le propose à partir de 3 ans mais Sophie Pilaire le recommande à partir de 6/7 ans.

 


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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 11:53

Sylvie, documentaliste et bénévole  à Brouillons de Culture vous présente un court roman illustré : Les Vitalabri, écrit par Jean-Claude Grimbert et illustré par Ronan Badel.

Vitalabri

Cet ouvrage a été publié en octobre 2014 par Actes Sud Junior (96 pages - 15 €)

  

   Oui, vite, mettons-les à l'abri ces Vitalabri-là !

   Tout au long de leurs pérégrinations forcées, ils n'habitent nulle part ou partout, surtout là où ceux qui sont bien encadrés dans leurs limites ne veulent pas d'eux. Mais ils ne perdent jamais le sens de l'humour et de la musique et ils restent aussi lucides.

   L'auteur, dont l'écriture est enlevée et joyeuse, grince aussi quand il faut et sait nous donner à voir, à partager. Il nous emporte sur le chemin de ceux qui se battent pour garder une place, ici ou ailleurs.

   Voici une farce forte qui dit les choses sans en avoir l'air, soutenue par le talent du dessinateur qui fait vivre quelques références bien senties, aux frontières ou aux barbelés, aux vilaines mines effarouchées ou agressives d'humains bien-pensants.

   L'histoire finit bien parce qu'il faut que parfois les histoires finissent bien pour faire du bien... mais elle n'en laisse pas moins, et grâce aux tous derniers mots, un goût d'urgence.

 

Vous trouverez cet ouvrage au Salon du Livre Jeunesse en février 2014.

 



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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 04:50

Une autre lecture de vacances de Léia :

Luz, Marin Ledun, Syros, Rat noir, 2012, 116 pages.

Luz 2

Ce sont les vacances à Saint-Barthélémy.

Luz a bien envie de profiter de la plage, loin de sa famille qui a du mal à la voir grandir et qui surtout ne remarque pas les gestes déplacés envers elle de cet ami de la famille.

Sur la plage, elle rencontre Thomas, un garçon du collège, qui ne la laisse pas insensible, accompagné de sa voisine Manon, la fille la plus populaire de la classe. Manon et Luz sont très différentes et pas du tout copines mais Luz va devoir la supporter pour passer un peu de temps avec Thomas.

Luz propose de s'éloigner des plages familiales pour se rendre dans un endroit assez difficile d'accès mais beaucoup plus tranquille. Ils profitent alors d'un petit coin bien sympathique jusqu'à l'arrivée d'une bande d'anciens copains de Thomas.

L'après-midi paradisiaque va alors devenir infernal.

Ce premier dimanche de vacances sera vraiment une mauvaise journée pour Luz même si, au final, elle va réussir à ouvrir le dialogue avec son père, trouver une amie et comprendre qu'il y a des limites à ne pas franchir et d'autres à poser.

Je ne connaissais pas cette auteure. C'est une suggestion de mon mari qui avait apprécié ses romans pour adultes. L'écriture très réaliste crée un climat moite et prenant. Les détails sur lesquels s'attarde Marin Ledun mettent d'autant plus le lecteur en attente. Bref, il est difficile de lâcher Luz.

Voici donc un roman qui parle des dangers de l'alcool chez les jeunes (et les adultes) de façon très réaliste et que je vous recommande vivement.

L'auteur :

Après La Guerre des vanités, Série noire, Gallimard, 2010, Marin Ledun a publié en 2011 Les Villages écrasés aux éditions du Seuil et Zone est au Fleuve noir.

Luz est son premier roman dans la collection Rat noir.

 


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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 00:00

Lysiane nous recommande son coup de coeur des vacances :

Quelques minutes après minuit, Patrick Ness, d'après une idée originale de Siobhan Dowd, traduction de Bruno Krebs, illustrations de Jim Kay, Gallimard, avril 2012, roman illustré, 210 pages, 18.00 €.

Quelques minutes après minuitPrésentation de l'éditeur :

Depuis que sa mère a commencé son traitement, Conor, treize ans, redoute la nuit et ses cauchemars. A minuit sept, un monstre vient le voir, qui a l'apparence d'un if gigantesque, quelque chose de très ancien et de sauvage. Mais pour Conor, le vrai cauchemar recommence chaque jour : sa mère lutte en vain contre un cancer, son père est devenu un étranger et il est harcelé à l'école.

Au fil des visites du monstre, l'adolescent comprend que son vrai démon est la vérité, une vérité qui se cache au plus profond de lui-même, terrifiante.

 

 

 


jim-kay 2248131bL'auteur et l'illustrateur ont tous deux reçu un prix pour cet ouvrage.

Patrick Ness (à droite) a remporté le CARNEGIE MEDAL 2012 du meilleur roman jeunesse pour la deuxième année consécutive, chose extrêment rare.

Plus rare encore, lors de la même cérémonie, Jim Kay (à gauche) a remporté le KATE GREENAWAY MEDAL du meilleur album 2012 pour ses magnifiques illustrations.

Jamais un même ouvrage n'avait remporté le doublé dans toute l'histoire du Prix, équivalent du Goncourt au Royaume-Uni.

Patrick Ness et Jim Kay ont dédié leur récompense à la mémoire de Siobhan Dowd, à l'origine de cette histoire.

Patrick Ness reprend une idée originale d'un récit de Siobhan Dowd qu'elle n'a pu achever, emportée par un cancer à l'âge de 47 ans.


Voilà un roman graphique dont on parle beaucoup et de façon plus qu'élogieuse sur Internet.

Sur le blog de Sophie Pilaire, Les riches heures de Fantasia, on peut lire :

Solitaire et maltraité à l'école, Conor souffre et ne cesse de prendre sur lui. Un même cauchemar répétitif le hante, bientôt remplacé par l'apparition, la nuit à minuit et sept minutes, d'un "Homme Vert", monstre issu de l'if du jardin qui veut absolument lui raconter trois histoires, visiblement pas pour l'endormir. La quatrième, celle de la vérité, doit ensuite sortir de la bouche de l'enfant. D'abord effrayé et réticent, Conor finit par entretenir une relation ambiguë avec l'arbre vivant.

[...] En réalité, le monstre est là pour lui permettre d'affronter la vérité de son propre cauchemar.

[...] Petit conte philosophique, chaque histoire vise à dispenser une graine de sagesse dans l'esprit du tout jeune Conor. L'Homme Vert les lui commente heureusement car elles sont à revers des conventions habituelles du merveilleux. Ce n'est qu'à la fin, violemment salutaire, que le héros enfantin comprendra leur véritable portée. Devenir responsable, ne pas se mentir à soi-même, assumer ses émotions aussi indésirables soient-elles : autant de leçons de vie que Conor engrange en quelques heures et en quelques phrases qu'il ose enfin poser.

Sophie Pilaire est bibliothécaire, responsable du réseau jeunesse des bibliothécaires de la ville de Limoges. On peut aussi lire ses critiques sur le site de Ricochet.

Quelques minutes 2

Sur le site La cause littéraire, Myriam Bendhif-Syllas écrit :

Quelques minutes 7Voici un bel ouvrage : de sa sublime couverture à rabats au grain du papier, du texte haletant et profond de Patrick Ness aux illustrations crépusculaires de Jim Kay, tout est travaillé avec art et talent, préparé avec minutie et mesure. Et il n'en fallait pas moins pour accompagner cette histoire de deuil initiée par la disparue Siobhan Dowd. "Les histoires chassent et griffent et mordent". "Les histoires sont des créatures sauvages. Quand tu les libères, qui sait ce qu'elles peuvent déclencher ?"

[...]

C'est un conte fantastique recélant d'autres contes, mais aussi une troublante initiation qui nous sont racontés ici, celle d'une mère et de son fils face à une nécessité insoutenable, se laisser séparer, face à un constat redoutable, accepter la mort, c'est accepter la vie.

Myriam Bendhif-Syllas, membre du comité de rédaction de La cause littéraire, est docteur ès Lettres et enseignant-chercheur dans le secondaire.

Quelques minutes 4

 

 

  Quelques minutes 6



 

 

 


 

 

 


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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 04:45

Le blog de l'été 2012 aura été très orienté vers le suspense puisque voilà encore un roman intense et terrifiant que Léia nous présente :

Peur express, Jo Witek, Actes Sud Junior, 2012

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Présentation de l'éditeur :

Un 22 décembre, un TGV tombe en panne... 


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Lecture de vacances par Léia

Quand je pars en vacances, j'aime bien avoir un bon et assez gros livre pour le trajet.

Suivant les bons conseils de Lydie, autre grande lectrice parmi les bénévoles de l'association, j'avais choisi Peur express de Jo Witek.

J'ai dès lors dévoré, d'abord dans le train, puis dans l'avion, ce roman qui mêle de nombreux genres : thriller, fantastique, policier, psychologique.

Le roman est en deux parties, la première est haletante et la seconde surprenante.

Dans la première partie, on découvre des adolescents pris au piège toute une nuit dans un train en panne en plein milieu d'un viaduc lors d'une tempête de neige. En quelques heures, ils vont être victimes de phénomènes très étranges. Au fil des chapitres et des différents points de vue des personnages (adolescents et adultes), les histoires vont se croiser, se relier, le tout dans un climat très stressant et oppressant. A l'issue de cette nuit, leur vie aura totalement changé.

Dans la seconde partie, une enquête au coeur du paranormal amène le lecteur à se poser des questions sur les relations aux autres, la place du réel, de l'imaginaire, des coïncidences.

Un roman qui fait peur, très peur (à ne surtout pas lire dans le train ni dans d'avion en fait ) mais aussi un roman qui pose beaucoup de questions.

J'ai été ravie de retrouver la plume fluide de Jo Witek que j'avais déjà beaucoup appréciée en lisant Petite Peste et En un tour de main.

Petite peste

         En un tour de main






 


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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 05:15

Lysiane nous fait découvrir des albums pour les 3-7 ans où un inspecteur enquête sur des événements mystérieux et des disparitions. L'originalité de ces histoires est qu'elles se passent sous l'eau.

auteure Muriel Zurcher, illustratrice Emilie Ruiz, éditeur Eveil et découvertes, collection Les enquêtes de l'inspecteur Bubulle.

La perle volée, 2011

Bubulle 2Présentation de l'éditeur :

"Au voleur !". Dame huitre est désespérée : sa merveilleuse perle a disparu. "Au secours, inspecteur Bubulle !"

Au fond de la mer, c'est la panique, il faut trouver le coupable. Mais qui cela peut-il être ? Aidé de son fidèle assistant Glob, l'inspecteur Bubulle réussira-t-il à résoudre cette première affaire ?


 

Alerte aux bulles, 2011

Bubulle 1Présentation de l'éditeur :

Des bulles par centaines remontent à la surface de la mer. Danger ! Les pêcheurs pourraient être tentés de jeter leur filet. Mais quelle est cette curieuse histoire ? L'inspecteur Bubulle, assisté du fidèle Glob, va se charger de l'affaire...

 


 

Le doudou disparu, 2012

Bubulle 3Présentation de l'éditeur :

A l'aquapark, on s'amuse bien ! [...] Mais ça ne va pas durer longtemps. Le doudou-gâteau du petit Crabinou a disparu. L'inspecteur Bubulle se lance à sa recherche...


 


 

L'affreuse Madame Kanne Hular, 2012

Bubulle 4Présentation de l'éditeur :

Au fond de la mer, les élèves sont inquiets : non seulement leur maître a disparu mais, en plus, la remplaçante les terrorise. Elle est bouffie, énorme, méchante, elle a une langue noire et des dents acérées. Il faut vite appeler l'inspecteur Bubulle pour tirer cette affaire au clair et retrouver le maître.

 

 

 


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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 05:29

Pas de jaloux ! Les plus jeunes auront aussi leur moment de suspense. Et ce sont encore Léia et Syros qui le leur offrent.

Il faut se rappeler que c'est cet éditeur qui, le premier, a "osé" créer une collection de romans noirs pour les plus jeunes, la collection Souris noire, qui est née en 1986, à une époque où le policier était encore considéré comme un mauvais genre. 

Quelle horreur ! Des romans noirs pour nos chères têtes blondes !!!

Souvenez-vous : le premier Souris noire était Qui a tué Minou Bonbon ? de Joseph Périgot, le premier directeur de la collection. Je me souviens aussi de J'ai tué mon prof de Patrick Mosconi et de mes préférés Coeur de pierre de Philippe Dorin et Pas de pitié pour les poupées B. de Thierry Lenain.

1986

R160092100  Coeur de pierre 2            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Je n'ai pas trouvé  la première couverture de Coeur de pierre)

On peut aussi noter l'évolution des couvertures : 

1987

1991

1997

2008

 

 

 

 

 

 

 

 

Quel âge avais-tu Léia en 1986, l'âge des lecteurs de la collection ?

                                                              Annick

Coup de coeur de Léia :

Pour continuer sur la lancée de la série noire, voici maintenant une histoire qui devrait plaire aux très jeunes lecteurs, dès le CP :

Avec de l'ail et du beurre, Claire Cantais, Syros, Mini Syros Polar, 2012

Avec de l'ail et du beurre

Antoine et son frère Marius se font enrôler par le grand Paul du CM2 pour faire de méchantes blagues au vieux monsieur qui habite près du périphérique. Mais cela n'est pas sans risque et pourrait bien se retourner contre eux...

Une histoire où l'on voit que les plus jeunes se laissent facilement influencer par les plus grands (ou n'osent pas leur dire non), que la culpabilité est souvent lourde à porter et que le courage se dévoile grâce à la fraternité.

Un chouette roman pour les lecteurs débutants.


 

 

 

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 21:30

Annick a présenté des livres pour faire frissonner les ados, j'ai envie d'offrir un moment similaire aux 8-11 ans grâce à Sandrine Beau qui offre un pur moment de suspense dans son court mais intense roman L'étrangleur du 15 août.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il est possible, en moins de 50 pages, de tenir les lecteurs en haleine. Sandrine Beau y parvient à merveille en tout cas.

L'étrangleur du 15 août

Oskar éditions, court Métrage, 2012

Thomas se retrouve coincé chez lui, seul, le week-end du 15 août. Quelle idée aussi de faire des acrobaties qui se finissent chez les pompiers avec une jambe cassée pile le week-end où sa mère a un concert et où son pote Momo part rendre visite à sa grand-mère malade. Malheureusement pour lui, solitude ne va pas rimer avec tranquillité car Thomas va devenir le témoin gênant d'un meurtre au pied de son immeuble.

Ce court roman devrait plaire aux jeunes lecteurs (ou aux petits lecteurs) car la tension monte au fil des pages et l'identification à Thomas est très rapide.

Il devrait également plaire aux parents car, comme toujours avec Sandrine Beau, il y a de belles valeurs de solidarité.

                                         Léia

 

En lisant le texte de Léia, j'ai aussitôt pensé à deux autres romans, plus anciens et devenus des classiques du genre, tous les deux publiés par Syros dans la collection Souris noire : Ippon et Une incroyable histoire.

Ippon

Ippon, Jean-Luc Oppel, Syros, dernière édition 2011

Présentation de l'éditeur :

Sébastien, qui a treize ans, s'apprête à passer une soirée sympathique en compagnie de Justine, l'étudiante censée le faire travailler en l'absence de ses parents.

Mais un dangereux intrus s'introduit dans la maison.

Un huis clos à couper le souffle.

 

 

 

 

  Une incroyable histoire, William Irish, Syros, 1998

Une incroyable histoire

Présentation de l'éditeur :

Buddy aime bien raconter des histoires. Pourtant, cette fois, Buddy n'invente rien : il a vu ses voisins tuer un homme, et devient alors un témoin gênant...

Par un grand maître du suspense, auteur de Fenêtre sur cour, La sirène du Mississipi et La Mariée était en noir.

 






Et la boucle est bouclée puisque Thomas a la jambe cassée et regarde par la fenêtre comme le héros de Fenêtre sur cour.

                                                                    Annick



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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 07:57

J'ai envie de vous présenter Max Ducos pour trois raisons :

  • d'abord parce que je viens de relire son album Vert Secret dans le cadre de la sélection des Incorruptibles. pour en savoir plus 
  • ensuite parce que cet album illustre parfaitement le thème du 18ème salon, l'eau.
  • enfin et surtout parce que cet auteur et illustrateur met l'Art avec un grand A au coeur de tous ses albums.


Max DucosAprès avoir suivi les cours de la faculté d'arts plastiques de Bordeaux, Max Ducos entre à l'Ecole des Arts Décoratifs de Paris et se spécialise en volume.

En 2006, son projet de fin d'étude, Jeu de piste à Volubilis, sort chez Sarbacane et reçoit en 2008 le Prix des Incorruptibles et le Prix Versèle.

Les références à l'art et à l'architecture moderne jalonnent ses ouvrages. En 2010, la Maison de l'architecture d'Aquitaine a consacré une exposition à ce fils d'architecte.

Aujourd'hui, il partage son temps entre la peinture et le livre pour enfants. 

 

Ses albums :

Jeux de piste à Volubilis, Editions Sarbacane, 2006

MD Jeu de piste à VolubilisPrésentation de l'éditeur :

Un jour qu'elle peine à apprendre une poésie, une fillette découvre une mystérieuse clé cachée dans son bureau. C'est le premier indice d'un palpitant jeu de piste qui la conduira à découvrir le secret de sa grande maison moderne, la villa Volubilis.

 

 

 

 

L'Ange disparu, Editions Sarbacane, 2008

MD L'Ange disparuPrésentation de l'éditeur :

Aujourd'hui, Eloi et sa classe doivent visiter le musée des Beaux-Arts de sa ville. Une sortie obligatoire qui ennuie terriblement le garçon... jusqu'à ce qu'un tableau lui adresse la parole et le charge d'une mission de confiance.

Une superbe façon d'initier "nos chères têtes blondes " à l'Art. Près de quarante oeuvres y sont représentées. Le jeune lecteur s'identifiera sans peine au gamin qui en est le héros.

De nombreux sites présentent des exploitations pédagogiques de cet album :

références des oeuvres :  ICI   

et ICI aussi

 

  Le Carnaval des dragons, Editions Sarbacane, 2010

MD Le Carnaval des dragonsPrésentation de l'éditeur :

A Draguignan, c'est l'année du dragon. Le maire a organisé un grand concours pour le carnaval, le plus beau dragon deviendra l'emblème de la ville.

Aidés de leur maîtresse, les enfants de l'école imaginent aussitôt un animal extraordinaire. Mais le concours est réservé aux adultes...

 

 

 

MD Vert secret

Vert secret, Editions Sarbacane, 2011

Présentation de l'éditeur :

Flora visite le château de la Tour Mirandole avec sa grand-mère quand elle rencontre Paolo, un garçon étrange et débrouillard, qui semble connaître étonnamment les lieux.

Il lui révèle leur légende : un secret extraordinaire serait caché quelque part, entre serres, potager, fontaines de pierre et labyrinthe de verdure.

Les deux enfants se lancent à sa recherche.

Ce secret rendra la vie à tout le parc du château en ouvrant les vannes qui libéreront l'eau dans les canaux, les bassins et les fontaines.

Je me permets de reproduire (partiellement) une page de l'album pour prouver que l'eau est la vedette de cette histoire

Max Ducos et l'eau

 

Nous attendons son prochain album avec impatience. Lors d'une de ses visites dans des écoles de Lille, il a révélé qu'il "était en train d'écrire un livre qui parle d'un garçon sur une île".

remarque : voilà un auteur/illustrateur à inviter au plus vite !

                                                                              Annick

 


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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 07:26

écrit par Agnès de Lestrade, illustré par Anaïs Bernabé, publié par Anna Chanel éditions

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AMAN IMAN (langue touareg) : l'eau, c'est la vie !

Le sais-tu ? Un homme peut survivre un mois sans manger mais pas plus de deux à trois jours sans boire.

Ce n'est pas la guerre qui a poussé la petite africaine et sa famille à l'exil, c'est la sécheresse qui s'installe chaque année davantage dans les régions désertiques de l'Afrique.

image de Tu vois la lune

C'est ainsi que commence pour le petit groupe, la fillette, son frère, sa grand-mère, ses parents et la vache, une longue traversée du désert. Jusqu'à la mer où les attendent les passeurs à qui l'on donne tout ce qui reste pour faire la traversée : son argent, ses bijoux...

 

 

 

Tout laisser derrière soi... Se taire, se cacher, risquer la noyade, souffrir de la soif, le voyage est long et difficile !

Mais arrive enfin pour cette petite fille qui n'a connu que le désert, la découverte de la ville avec ses maisons de pierre, l'électricité, l'eau qui coule du robinet.

Accueillie par le cousin Sékouré et "grâce au grand tuyau qui coule tout seul", la petite africaine sait qu'elle va pouvoir continuer à "vivre et grandir".

 

Une très belle histoire sur les réfugiés climatiques et le problème de l'eau, mise en texte et en images de manière poétique, avec des illustrations superbes, inspirées de l'art africain : un magnifique travail d'une jeune illustratrice à découvrir absolument, Anaïs Bernabé.

AnneMarie

 


 


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